Les koshas
body{background-color:white!important;}Si l’on veut faire comprendre à ses élèves la différence entre un cours de gymnastique douce et un cours de yoga, il n’y a rien de mieux que de parler des koshas.
Comme vous le savez, la pratique du YOGA va bien au-delà de l’aspect physique, souvent associé au MOI. La prise de conscience du corps, du souffle, du mental, nous permet d’accéder à d’autres dimensions.
Le YOGA nous permet de traverser les Koshas.
Mais qu’est-ce donc ?
Dans la tradition indienne ou Tibétaine, le « moi » est formé de plusieurs « enveloppes » ou Koshas.
La 1ere enveloppe est celle du corps physique : Anna maya.
La 2nde est celle de l’énergie, générée par la respiration, l’alimentation, l’environnement dans lequel on évolue et nos intentions, nos humeurs, notre savoir « être » : Pranayama koshas.
La 3ème est notre mental dit « inférieur » c’est la partie de notre esprit qui organise, qui ressent avec les cinq sens, nos émotions : Mano maya koshas
La 4ème est le mental « supérieur » comme notre intuition : Vijnanamaya koshas.
La 5eme est la plus subtile, c’est ce que l’on nomme notre corps de félicité, elle correspond à notre aspect divin, notre corps de lumière : Anand Amaya
Par la pratique du yoga, on traverse ces différentes couches (et le but des grands yogis est d’attendre la 5ème)
Observer le corps, les tensions, les sensations permet de prendre conscience de la 1ere, une fois bien installé dans la posture (même imparfaite) la conscience du corps peut se dissoudre pour laisser la place à la conscience du souffle. (Le prana, 2ieme couche)
La conscience du souffle calme le mental et les émotions et permet ainsi d’agir sur la 3ème, on peut alors mieux percevoir son état mental et émotionnel et l’influencer.
Alors nous sommes libres de passer à la visualisation, la posture est vécue comme un yantra, un schéma énergétique qui nous permet d’atteindre la 4ème couche.
C’est ensuite que l’on peut atteindre la 5ème couche, en y associant un mantra par exemple, afin de rentrer dans un état de béatitude, de félicité.
Bien entendu, cela ne se produit pas du jour au lendemain et c’est pourquoi une pratique régulière est indispensable.
Je sais que pour nombre d’entre nous, nous ressortons de cours, apaisés, souriants et c’est déjà beaucoup.