Bhramari 

La respiration de l’abeille, ou du bourdon

Ce pranamaya ( respiration en lien avec l’énergie de votre corps), consiste, entre autre, à faire un son guttural qui évoque le bruit d’un insecte volant de fleurs en fleurs.

Plusieurs expériences scientifiques tentent a démontrer que Bhramari aurait des effet bénéfiques sur le niveau de concentration, une baisse de la fréquence cardiaque et la pression artérielle.

La pratique

D’une simplicité enfantine, cette respiration est d’ailleurs conseillée aux enfants qui trouvent par ce pranayama, un moyen ludique de se détendre . Pour pratiquer Bhramari, il est conseillé de le faire dans un endroit calme ( si possible seul, au risque de vous faire remarquer )

Le plus important est toujours de garder la colonne vertébrale droite, étirée et bien alignée avec le bassin et la nuque :

Prenez une grande inspiration et gonfler chaque partie de votre ventre.

Avec les pouces , appuyez, sans forcer, sur le pavillon de vos oreilles pour les boucher afin de réaliser une caisse de résonance. Vos coudes sont levés. Posez vos index sur vos yeux, pincez votre nez avec vos majeurs et les annulaires sous les narines, les petits doigts glissés sur les commissures des lèvres.

Gardez la bouche fermée, les lèvres sont justes soulevées par les doigts . Les muscles du visage doivent être relâchés et les dents ne doivent pas se toucher.

En expirant, faites un résonner un son qui évoque le bourdonnement d’une abeille ou du bourdon.

Le son et les vibrations seront amplifiés dans la caisse de résonance que vous créez avec vos doigts.

Le bourdonnement doit être continu et le plus régulier possible. Focalisez votre esprit sur le bourdonnement.

Continuez le plus longtemps possible jusqu’à ce que vous n’ayez plus d’air à expulser.

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