Emotions « négatives » : bons serviteurs mais, mauvais maîtres

Nous sommes tous amenés à vivre des émotions qui nous déplaisent, que l’on affuble du terme « négatives » et qui peuvent être douloureuses. Colère, tristesse, anxiété, elles sont naturelles et on ne peut les empêcher d’arriver, tout comme les émotions « plaisantes », elles font partie de notre vie et sont souvent de bons guides pour savoir où nous en sommes.

Le souci est que, si on ne peut les « gérer » (entendons par là, les accepter en les accueillant), elles peuvent vite devenir un problème.

D’un point de vue biologique, elles abîment notre santé, par l’oxydation cellulaire qu’elles génèrent, la modification hormonale qu’elles entraînent etc… Mais elles peuvent également modifier nos circuits cérébraux (via sa plasticité) en les transformant en habitudes, en Action/Réaction et nous transformer en « champion » de la colère, un « super pro » de l’anxiété, en « crack » de la tristesse.

Il est donc important de travailler ce que l’on appelle aujourd’hui : son intelligence émotionnelle.

Accueillir, observer, reconnaître en nommant, s’adapter.

La méditation est un bon « outil ».

Posez-vous et fermez les yeux (cela évite les stimuli visuels).

Observez votre respiration, votre 1er support, habituez vous à vous poser sur son va-et-vient et y revenir dès qu’une pensée vous emporte ailleurs, au bout de quelque temps cela deviendra beaucoup plus naturel. (Ne cherchez surtout pas à vider votre esprit, cela est impossible, ce qui entraîne souvent un arrêt de la médiation car : « pas pour moi, je n’y arrive pas »)

Puis élargissez votre conscience aux bruits qui vous entourent, certains vous seront agréables et d’autres surement pas, c’est là que le travail commence. Tous ces bruits font partie de votre environnement, ils représentent l’instant présent. Commencez par les accueillir tels qu’ils sont, observez votre réaction envers ceux qui vous déplaisent, observez plus profondément encore s’ils font naître une émotion, si cette émotion se pose à un endroit précis de votre corps (le cœur, le ventre, la gorge…) voyez à quel point ces émotions s’inscrivent en vous.

Après plusieurs séances vous apprendrez à « aérer  » ces parties de votre corps, en y posant le souffle mais surtout vous arriverez à vous débarrasser du jugement que vous posez sur ces bruits et vous pourrez les accueillir, juste pour ce qu’ils sont, tout comme vos émotions.

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