En ce jour de la fête des morts

En ce jour de la fête des morts …

On oppose souvent la mort à la vie, alors qu’elle n’en est qu’une de ses composantes.

La mort est un antonyme de la naissance, de l’existence.

Notre société, personnalise la mort, « il a eu une belle mort »  » quelle mort atroce » ce qui nous détache de son côté naturelle.

On pourrait « mal » ou « bien », mourir.

Même dans les religions, le passage de la vie à la mort est quelque chose d’important.

Pour les religions théologiques, seul dieu a le pouvoir de décider et notre façon de vivre et de mourir doit correspondre à ce qu’il attend de nous, à ses enseignements, ce qui peut rendre le passage « vie, mort » plus supportable ou acceptable, « Ainsi, en a décidé Dieu » 

Dans le bouddhisme, en revanche, seul l’humain est responsable de ce qu’il fera de sa vie et de comment il « vivra » sa mort, elles doivent toutes deux être réalisées au mieux et en douceur car elles seront déterminantes dans le processus de renaissance. 

Mais toutes les religions s’accordent à dire que la mort n’est pas la « fin ».

Pourtant, même si nous gardons secrètement, pour la plupart d’entre nous, l’espoir qu’il y ait « autre chose » (croyants ou non) nous ne l’acceptons pas, ce qui va la rendre alors plus difficile, plus personnalisable, plus effrayante voire injuste.

Il est normal d’être attaché à notre existence ou à celle de nos proches, d’avoir peur de perdre ce que nous avons acquis, ne plus nous revoir, peur de souffrir mais la peur n’empêchera jamais l’inéluctable car la peur n’a aucun pouvoir sur la mort.

« Il est essentiel d’avoir conscience de la mort : il faut penser que l’on ne demeure pas longtemps sur cette terre. Sans la conscience de la mort, nous n’arriverions pas à profiter de la vie que nous avons déjà vécue. Elle prend un sens puisque, grâce à elle, des prolongements ultérieurs peuvent s’accomplir » le Dalaï-lama

Dans ce texte, le Dalaï-lama, n’entend pas seulement de voir la vie et la mort par le prisme de la renaissance mais également l’entendre par cette petite trace que nous laisserons dans les souvenirs de nos proches 

Alors mobilisons notre énergie, donnons du sens à notre existence et acceptons ce qui ne peut être changé. 

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